87 – Qui détient la dette de qui ?

Natixis – 24 mars 2010 – N° 124 – Rédacteurs : Sylvain BROYER Costa BRUNNER

Le document complet peut être téléchargé ici en format pdf

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Qui détient les dettes publiques européennes ?

Nous tentons ici la gageure, d’estimer le montant et la part des titres de dettes publiques européennes qui sont détenus à l’étranger. Nous regardons leur détention par les principales places boursières et, quand cela est possible, par secteurs. A titre d’exemples, relevés parmi les plus fortes participations, on voit que :- Les fonds et assureurs français détiennent 16% des titres publics du Portugal, les banques allemandes en ont 13%.

– Les fonds et assureurs français détiennent 8% des titres grecs, les banques allemandes 7,2% et les banques françaises 6,2%.

– Les banques anglaises détiennent 9,6% des titres de dette publique irlandaise, les assureurs et fonds français 8%.

– Les banques allemandes détiennent 9% des titres de dette espagnole.

– Le Luxembourg détient 6% des titres publics allemands, le Japon 5%.

– 43% des titres des Pays-Bas sont concentrés dans les portefeuilles français, allemands et britanniques.

Les marchés estiment aujourd’hui que la probabilité de défaut sur certaines dettes souveraines européennes n’est pas nulle et les agences menacent d’en abaisser encore la notation crédit

Il se pose donc la question d’identifier les détenteurs des titres de dettes souveraines européennes, qui pourraient accuser des pertes.

Malheureusement, les statistiques nationales ne livrent aucune réponse exhaustive. Les agences nationales d’émission ne publient pas d’informations substantielles sur les acheteurs de titres de dette ; les banques centrales ne renseignent au mieux que sur la détention domestique (ménages, assurances sociales, etc.), jamais en détail sur la détention de la dette publique par les non-résidents. Or, et à l’exclusion du Japon, peu de dettes souveraines sont financées exclusivement par l’épargne domestique. Le rapport d’Eurostat sur les dettes publiques ne va pas au-delà et est très incomplet..

Nous tentons donc ici une estimation de la détention des titres de dette publique par types d’agents non résidents, en mobilisant les statistiques internationales.

Deux étapes statistiques sont nécessaires :

Dans le meilleur des cas, les portefeuilles sont différenciés en six types d’agents (autorités monétaires, banques, compagnies d’assurance, fonds, gouvernement et secteur non financier).

Les résultats de cette investigation doivent donc être utilisés avec prudence. Ils sont donnés dans les deux tableaux suivants (tableaux 3 et 4).

(grande image tableau 3)

et

(grande image tableau 4)

Ces tableaux montrent ainsi, à titre d’exemples , que :

– Les fonds et assureurs français détiennent 16% des titres publics du Portugal, les banques allemandes en ont 13%.

– Les fonds et assureurs français détiennent 8% des titres de dette publique grecque, les banques allemandes 7,2%, les banques françaises 6,2%.

– Les fonds et assureurs français détiennent 8% des titres de dette publique grecque, les banques allemandes 7,2%, les banques françaises 6,2%.

– Les banques anglaises détiennent 9,6% des titres de dette publique irlandaises, les assureurs et fonds français 8%.

– Les banques allemandes détiennent 9% des titres de dette espagnole.

– Le Luxembourg détient 6% des titres publics allemands, le Japon 5%.

– 43% des titres des Pays-Bas sont concentrés dans les portefeuilles français, allemands et britanniques.

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L’article de Natixis faisait le compte de la détention de titres de dettes publiques par les différentes structures des différents pays européens.

En ce qui concerne les dettes totales, AJ Holbecq nous a donné le lien d’un schéma et d’un article (en anglais) de détention des dettes totales (publiques et privées). Il est seulement regrettable que la situation de « la France », en tant que débitrice, ne soit pas incluse…

http://www.nytimes.com/interactive/2010/05/02/weekinreview/02marsh.html?ref=global

Europe’s Web of Debt
Banks and governments in these five shaky economies owe each other many billions of euros — converted here to dollars — and have even larger debts to Britain, France and Germany. Arrow widths are proportional to debt amounts.


La même en plus grand : https://aj-holbecq.fr/wp-content/uploads/2010/04/dette-grand.jpg


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Le blog d'André-Jacques Holbecq
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22 commentaires pour 87 – Qui détient la dette de qui ?

  1. A-J Holbecq dit :

    Un schéma très intéressant sur le sujet « qui détient la dette de qui ? » sur

    Europe’s Web of Debt
    Banks and governments in these five shaky economies owe each other many billions of euros — converted here to dollars — and have even larger debts to Britain, France and Germany. Arrow widths are proportional to debt amounts.

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    • A-J Holbecq dit :

      Il semble donc évident en lisant ce schéma qu’il faut, qu’ensemble, la Grèce, l’Italie, l’Espagne et la France quittent la zone euro pour reprendre, aux parités d’introduction, leurs anciennes monnaie.

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      • A-J Holbecq dit :

        J’ai oublié le Portugal…

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        • Bruno Lemaire dit :

          Rien ne me semble évident. Tant que je ne sais pas qui possède les dettes des pays concernés (particuliers, industries, banques) je ne peux rien conclure, en dehors du fait que les cinq pays (Grèce, Italie, Espagne, Portugal et Irlande) doivent plus d’argent à la France qu’à l’Allemagne.

          As tu des lumières sur tout cela?

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        • A-J Holbecq dit :

          Tu as raison, Bruno, je n’aurais pas du employer le terme « évident », mais plutôt rester sur le simple « il me semble que… »

          On y reviendra …

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        • Bruno Lemaire dit :

          en complément. Je viens de lire l’article, je n’avais vu que le schéma. Les données de l’article semblent montrer, là encore, que le secteur financeo-bancaire tente de se goinfrer avec les dettes grecques. Donc l’Etat Français va emprunter aux banques commerciales françaises pour pouvoir prêter aux grecs, afin que les grecs puissent rembourser les banques commerciales francaises.

          De plus en plus scandaleux. Heureuement que CHR et Jorion n’y croient pas …

          Très chaleureusement (il fait 9 dans le jardin, en pleine catalogne française…, et on a des trombes d’eau), Bruno

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        • Bruno Lemaire dit :

          en complément. Je viens de lire l’article, je n’avais vu que le schéma. Les données de l’article semblent montrer, là encore, que le secteur financeo-bancaire tente de se goinfrer avec les dettes grecques. Donc l’Etat Français va emprunter aux banques commerciales françaises pour pouvoir prêter aux grecs, afin que les grecs puissent rembourser les banques commerciales francaises.

          De plus en plus scandaleux. Heureusement que CHR et Jorion n’y croient pas …

          Très chaleureusement (il fait 9 dans le jardin, en pleine catalogne française…, et on a des trombes d’eau), Bruno

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      • A-J Holbecq dit :

        Bruno

        Que se passe t-il à ton avis, pour nous (le peuple, les banques, les assurances-vie, les fonds de pension, etc, ), si l’Italie, pour ne prendre que cet exemple, décidait unilatéralement de quitter l’euro et dévalue de 20% par rapport à lui ?
        Comment (et à quel niveau) l’Italie rembourserait-elle ses dettes à la France ?

        A+
        AJ

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        • Bruno Lemaire dit :

          @AJH.

          bonne question. Je vais y réfléchir.

          Mais j’ai tendance à dire que la richesse réelle des deux pays ne varierait pas, et qu’il faudrait peut être, au niveau des échanges internationaux, en revenir au troc.. Affaire à suivre, bien sûr.

          Mais je crois que c’est le bon moment pour remettre à plat tout cela, et profiter de la crise internationale actuelle pour reparler du rôle des banques, des financiers, et des agences de notation.

          Ne perdons plus notre temps dans nos débats filandreux sur la création monétaire: avec les statistiques actuelles, on voit bien qui souffre, et qui se goinfre. Il n’y a nul besoin d’être comptable pour cela.

          Amitiés, Bruno.

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        • Alexis Gatier dit :

          La dette de l’Italie, contractée par le passé, serait toujours en euros, et la dévaluation serait donc une très mauvaise idée pour l’Italie : le poids de la dette sera augmenté par l’Italie, puisque leur nouvelle monnaie aura baissé en valeur, donc il en faudra une quantité plus importante pour rembourser leur dette.
          Pour la France : ça ne changerait rien du tout, on recevrait le même nombre d’euros.
          Bien sûr, un tel évènement ferait l’effet d’un séisme et aurait des conséquences désastreuses sur les taux d’intérêts pour les futurs emprunts, et sur le cours de l’euro, entre autres vu que cela bouleverserait complètement les relations commerciales étroites des divers pays de la zone euro avec l’Italie. Un peu comme si on coupait un pays en deux et qu’une des deux moitiés changeait de monnaie.

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        • A-J Holbecq dit :

          @Alexis Gatier
          La question se pose dans le cas où l’euro aurait explosé (et où la France aurait également quitté l’euro).

          Voici ma position qui demande encore à être affinée (je recopie un message précédemment envoyé sur un forum)
          les dettes ont été contractées en monnaie nationales et doivent donc être remboursées en monnaie nationale… je me suis déjà expliqué là dessus mais je préfère laisser parler Charles Gave qui s’explique sur le cas de la Grèce (et ce n’est pas le seul économiste à tenir ce raisonnement)

          la réintroduction de la drachme permettrait aux autorités locales de spolier tranquillement ces détenteurs d’obligations qui, rappelons-le, ne votent pas en Grèce … A cela, on répond que la dette grecque ayant été libellée en euros devra être remboursée en euros, ce qui est bien sûr une tromperie juridique. La dette grecque a été émise dans la monnaie de l’État souverain grec, aujourd’hui l’euro, demain la drachme, et sera remboursé dans la monnaie ayant cours légal dans ce pays au moment du remboursement.

          Qu’il y ait dévaluation ou non ne change justement rien au « poids de la dette »

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  2. A-J Holbecq dit :

    François Leclerc écrit sur le blog de Jorion

    PREMIERS ENSEIGNEMENTS D’UN SAUVETAGE BÂCLE

    Sans attendre les deux dernières étapes formelles du sauvetage financier de la Grèce, la réunion des chefs d’Etat et de gouvernements et la décision du FMI, de premiers enseignements peuvent être tirés de cette crise européenne, qui ne fait que commencer.

    1. Ce premier épisode à démontré combien les gouvernements et les autorités européennes étaient peu préparés, ainsi que les difficultés extrêmes qu’ils ont rencontré pour réagir. Il n’est pas certain que les uns et les autres en ont même tiré les leçons, rien en effet n’en témoigne aujourd’hui à la lecture des déclarations des uns et des autres.

    2. La crise grecque a mis en évidence que la fragilité de la zone euro ne résultait pas uniquement de l’importance de la dette publique, que l’Allemagne a fortement contribué à dramatiser, mais également de la forte interconnexion des banques européennes, qui ont assuré le financement d’une très grande partie de celle-ci grâce aux liquidités de la BCE dans la dernière période. On a constaté que l’effet domino dont on redoutait qu’il intervienne d’un pays à l’autre, résultant de brutales augmentations successives des taux obligataires, a été secondaire par rapport à celui qui a menacé les banques. En tout cas à ce jour. Ce n’est pas pour rien qu’une partie du plan qui a été décidé pour la Grèce va être consacré à aider ses banques.

    3. En raison de son importance, 110 milliards d’euros prévus sur trois ans, le plan de sauvetage grec est difficilement reconductible, si d’aventure un second pays de la zone euro devait être à son tour aidé en raison des attaques dont il serait l’objet. Cela a comme conséquence qu’une pression maximum va être mise sur ces pays, afin qu’ils n’y prêtent pas le flan. Une ligne de défense qui est dérisoire si l’on admet que les tensions extrêmes qui sont constatées sur le marché de la dette souveraine ne résultent pas du niveau atteint par la dette publique, mais de l’impérieuse nécessité que les Etats laissent la place aux établissements financiers, afin que ces derniers puissent en priorité se financer, à des taux redevenus beaucoup plus bas. Car tous les marchés obligataires communiquent de ce point de vue entre eux, ce sont les mêmes qui y investissent. Rien, pour l’instant, ne semble avoir été engagé par les gouvernements et autorités européennes afin de mettre au point un nouveau dispositif, qui aurait vocation à être permanent et pourrait être activé très rapidement. Cela les condamne à nouveau aux risques de l’improvisation et aux dérapages.

    4. L’Europe va donc vivre désormais avec le syndrome grec. Celui de la répétition au détriment d’ un autre pays de ce qui vient d’arriver à la Grèce, comme celui d’un rebondissement de la crise en Grèce elle-même. Car il est largement reconnu que le plan de sauvetage, ainsi que les conditions draconiennes dont il est assorti, résultent d’un compromis politique qui pèche par son total absence de réalisme. Réaliser 30 milliards d’économie en trois ans dans le contexte d’une économie dont il est reconnu qu’elle va sombrer dans la récession (chute de -4% du PIB prévue dès cette année) n’est pas spécialement plausible, non compte tenu des réactions imprévisibles des Grecs à qui il est demandé de très importants sacrifices.

    5. Toute l’Europe résonne déjà d’un même discours, qui monte en puissance, dont les mots clés sont rigueur, austérité et sacrifice. Aux pays de la zone euro va bientôt se joindre le Royaume-Uni, le cap de ses élections du 6 mai passé. Les plans qui sont annoncés – lorsque c’est le cas – ne sont généralement pas encore appliqués et n’ont pas encore produit leur effets : nous n’en sommes qu’au stade des promesses. Contrairement à tant d’autres, celles-ci semblent destinées à être tenues. A quel prix et suscitant quelles réactions ? Colère et résignation sont à cet égard les deux autres mots-clé, sans encore savoir ce qui l’emportera des deux. Pour l’instant, la grogne a l’avantage dans les commentaires, mais….

    6. Une dérisoire tentative est actuellement improvisée, visant à faire participer les établissements financiers au plan de sauvetage de la Grèce, initié par le gouvernement allemand. Son caractère symbolique, au mieux, aura du mal à dissimuler que ce sont les fonds publics qui sont à nouveau mis à contribution dans l’urgence, afin de régler une croissance de la dette publique dont la soudaineté peut difficilement être mise au débit de la folie dépensière des Etats en faveur de leurs administrés, sauf à reconnaître qu’elle a pour origine la crise financière elle-même.

    7. La position de l’Allemagne va être déterminante pour la suite des événements. Les premières réactions d’Angela Merkel ne sont de ce point de vue pas encourageantes. Elle n’a été capable que de renouveler ses menaces d’instaurer des sanctions pour les pays qui ne respecteraient pas le pacte de stabilité (la règle des plafonds de 3% du PIB pour le déficit et de 60% de celui-ci pour la dette), alors que celle-ci n’est plus respectée par tous les plus grands pays de la zone euro et que rien ne permet de garantir qu’il leur sera possible de le faire dans les années à venir. Cette crispation correspond à une totale absence de vision stratégique, qui n’est d’ailleurs pas le privilège de l’Allemagne.

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  3. A-J Holbecq dit :

    Rien que pour les dettes de ces 5 pays envers la France, c’est environ 910 Md$ soit probablement plus de 670 Md€. C’est l’Italie surtout avec ses 511 Md$.

    Que se passe t-il si demain l’Italie est « attaquée » et décide de quitter la zone euro ?

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  4. A-J Holbecq dit :

    Le 27 avril, les taux des bons à 10 ans du Trésor de l’Italie étaient à 3,947 % pour un Bund (allemand) à 2,932 %, ce qui fait un écart de 101 points de base, soit 35 %, ce qui correspond au taux de dévaluation potentielle dans l’anticipation d’une sortie de l’euro-système

    A la même date, pour la France, c’était 11%

    Soit une « euro lire » dévaluée de 25% par rapport à un « euro franc »

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  5. simplesanstete dit :

    Je ris de me voir si belle; la dette.
    Mr Leclerc dans ce monde ceux qui ont les plus grosses dettes sont les plus riches et les plus puissants, ils prennent des risques et sont très armés, au cas où.
     » Le plus petit marchand est savant sur ce point,
    Pour sauver son crédit, il faut cacher sa perte. » et même la vendre a d’autres,sacrés anglo saxons, jamais coupables, ils transfèrent les pervers.
    Jean de La Fontaine, La chauve-souris, le buisson et le canard .
    Est ce trop simple?

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    • simplesanstete dit :

      La voila cette fable, une des 240 comparant le règne animal et….. notre genre.

      Le Buisson, le Canard et la Chauve-Souris,
      Voyant tous trois qu’en leur pays
      Ils faisaient petite fortune,
      Vont trafiquer au loin, et font bourse commune.
      Ils avaient des comptoirs, des facteurs (1), des agents
      Non moins soigneux qu’intelligents,
      Des registres exacts de mise (2) et de recette.
      Tout allait bien, quand leur emplette,
      En passant par certains endroits,
      Remplis d’écueils, et fort étroits,
      Et de trajet très difficile,
      Alla tout emballée au fond des magasins
      Qui du Tartare sont voisins.
      Notre Trio poussa maint regret inutile,
      Ou plutôt il n’en poussa point.
      Le plus petit Marchand est savant sur ce point ;
      Pour sauver son crédit, il faut cacher sa perte.
      Celle que, par malheur, nos gens avaient soufferte
      Ne put se réparer : le cas fut découvert.
      Les voilà sans crédit, sans argent, sans ressource,
      Prêts à porter le bonnet vert (3).
      Aucun ne leur ouvrit sa bourse.
      Et le sort (4) principal, et les gros intérêts,
      Et les Sergents (5) et les procès,
      Et le Créancier à la porte,
      Dès devant la pointe du jour,
      N’occupaient le Trio à chercher maint détour,
      Pour contenter cette cohorte.
      Le Buisson accrochait les passants à tous coups :
      Messieurs, leur disait-il, de grâce, apprenez-nous
      En quel lieu sont les marchandises
      Que certains gouffres nous ont prises
      Le Plongeon (6) sous les eaux s’en allait les chercher.
      L’Oiseau Chauve-Souris n’osait plus approcher
      Pendant le jour nulle demeure ;
      Suivi de Sergents à toute heure,
      En des trous il s’allait cacher.
      Je connais maint detteur qui n’est ni Souris-Chauve,
      Ni Buisson, ni Canard, ni dans tel cas tombé,
      Mais simple grand seigneur, qui tous les jours se sauve
      Par un escalier dérobé.

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  6. David CABAS dit :

    Comme l’a dit Jacques Généreux l’esprit de Munich régnait sur Bruxelles, la nuit du 9 et 10 mai 2010, les responsables politiques européens avaient le choix entre le déshonneur et la guerre ! Ils ont choisit le déshonneur et ils auront la guerre !

    Alors qu’il pouvait déclarer la guerre aux intérêts financiers, à la finance folle, à la spéculation! Ils ont choisi l’austérité pour rembourser un dette injuste !

    Vous voulez connaitre le rôle des établissements bancaires et financiers dans la crise financière alors rejoins mon groupe http://www.facebook.com/group.php?gid=104166076293247&ref=ts

    Non à la soumission au chantage des intérêts financiers

    David CABAS
    http://www.davidcabas.fr

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  7. Catherine dit :

    Facebook est une farce David, les pétitions sont des farces funestes!

    S’il suffisait de les remplir pour que ça change, depuis le temps, ça se saurait, n’est-ce-pas?

    Une fumisterie de plus qui est même nuisible car elle bouffe de l’énergie et endort les consciences encore davantage, et vous conviendrez peut-être avec moi que question sommeil, c’est pas mal ici bas, question gradation, c’est vrai qu’il y a un étage au-dessus, c’est la mort, certes!

    Et n’est-ce-pas ce que l’on constate, la mort à tous les étages, il s’agirait peut-être de se réveiller autrement, non?

    Y’a quelqu’un??????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????

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