206 – 2 notes de Jacques Sapir

 

 

 

http://www.bertrand-renouvin.fr/?p=3209
Sur le blog de Bertrand Renouvin, deux notes de Jacques Sapir  » L’agonie de l’euro » que j’essayerai de copier ici par la suite.

____________________

A propos postjorion

Le blog d'André-Jacques Holbecq
Cet article, publié dans Dette publique, Monétisation, Monnaie commune, Sapir, Zone Monétaire Optimale, est tagué , , , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

44 commentaires pour 206 – 2 notes de Jacques Sapir

  1. BA dit :

    Jeudi 15 septembre 2011 :

    Angela Merkel déclare qu’elle est contre les euro-obligations : « Les euro-obligations seraient une erreur absolue. Pour avoir des taux d’intérêt communs, il faut des niveaux de compétitivité similaires et des situations budgétaires similaires. On n’arrive pas à cela en mettant en commun des dettes. »

    Le Premier ministre autrichien Werner Faymann déclare qu’il est contre les euro-obligations : « Austrian Chancellor Werner Faymann joined Germany and France in rejecting common euro-area bonds and said a centralized economic government for the region is unrealistic because it would require a treaty change. »

    http://www.bloomberg.com/news/2011-08-23/austria-s-faymann-rejects-euro-bonds-echoing-merkel-criticism.html

    Le Premier ministre finlandais Jyrki Katainen déclare qu’il est contre les euro-obligations : « Jyrki Katainen a par ailleurs répété l’opposition de son pays, qui bénéfice d’une notation triple-A, à la création d’euro-obligations. »

    Le Premier ministre des Pays-Bas Mark Nutte déclare qu’il est contre les euro-obligations : « Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a déclaré mardi 16 août 2011 ne pas être en faveur de l’idée d’euro-obligations («eurobonds») ou d’un renforcement du fonds de sauvetage européen, et préfère des sanctions automatiques contre les mauvais élèves de la zone euro. »

    Ces quatre exemples montrent une chose très importante : les Etats européens riches sont contre les euro-obligations, car les Etats européens riches ne veulent pas payer un taux d’intérêt supérieur au taux d’intérêt qu’ils paient aujourd’hui.

    Autrement dit : les Etats européens du Nord ne veulent pas payer pour sauver les Etats européens périphériques.

    J’aime

  2. Sam dit :

    @BA

    Je suis également contre, bien que n’étant ni Etat, ni riche.
    Je vois à quoi ça servirait de faire un pot commun pour remplir la cassette des banquiers et simplement repousser l’inéluctable, tout en nous ruinant encore un peu plus.

    J’aime

  3. Sam dit :

    Très intéressante anticipation sur la fin de l’Euro.
    Evidemment intéressé par le chap solutions, je constate que Sapir insiste sur la « recapitalisation » nécessaire des banques, via nationalisation, ce qui est très bien, plus un glass-seagall act à la française, encore mieux et une réglementation nouvelle sur les marchés financiers, c’est parfait.

    Il ne mentionne qu’ensuite la possibilité de revenir sur la loi Balladur donnant aux banques le droit de battre monnaie.
    Et comme il le précise deux fois : « a. La nécessité d’une recapitalisation de ces banques…sera massivement impopulaire dans tous les pays en raison du précédent de 2008. »

    Il ajoute également que le retour sur la loi Balladur de 73 doit être « une mesure d’urgence, prise à titre temporaire ».
    Dans le déroulé des précautions, il ajoute que l’opérateur capable et nécessaire pour réaliser des prêts en euros – si les banques sont court-circuitées, nationalisées et empêchées de financer l’Etat en raison de leur fonctionnement spéculatif et du fait qu’elles pourrissent de l’intérieur -, la Banque de France peut obtenir une certaine indépendance, voire autonomie, également temporaire.

    Sapir ne conçoit donc la dépossession des banques du privilège monétaire, qui est de fait l’instrument de leur domination, via la crédit et la spéculation qu’elles pratiquent, que comme une arme à limiter dans le temps et utilisable pour la mise en oeuvre, du plan de financement par l’Etat français de 500 milliards…Et puis s’en vont.
    Car ce coup d’arrêt général et effectif des marchés financiers – dont les banques sont les premiers « zinzins » – serait évidemment non seulement un changement d’orientaition, mais la création,le retour à un autre paradigme, celui où l’Etat via la Banque de France déterminait ses besoins en financement et les gérait en créant la monnaie nécessaire puis se remboursait selon des modalités qui excluait le boulet intenable des intérêts et perennisait la puissance publique au service du peuple français.

    Devenir dont Sapir n’est pas client, en multipliant les appels à une intervention seulement limitée,pour cause, apparemment de lourdeur – il faudrait utiliser d’après lui rien moins que l’article 16, appliqué une seule fois durant la Vème République, et pour cause d’insurrection de l’extrême-droite, en l’occurrence l’OAS, ce qui me paraît tout à fait exagéré, ne serait-ce que par le fait qu’un traité même UE peut être défait et que, comme le dit Sapir lui-même, on n’a jamais exclu personne de l’UE pour être un contrevenant aux règles – et parce qu’il faudrait l’aval de l’UE, qui pourrait le donner si les 500 milliards étaient présentés comme un QE à la française.

    Bref, Sapir va dans le bon sens, il recule sur le dernier obstacle : changer définitivement, durablement de politique monétaire et économique,
    Il me semble pourtant évident qu’un esprit comme lui peut tirer la conséquence d’un retour à un ordre financier ou les banques retrouveraient leurs privilège central, la monnaie.
    A même cause, mêmes effets.

    J’aime

  4. A-J Holbecq dit :

    Bon, je suppose que le lecteur attentif aura corrigé de lui même: loi Pompidou/VGE de 1973 et non Balladur 😉

    J’aime

  5. Hadrien dit :

    Tim Geithner, aprés la dégradation de son pays… prêt à conseiller les européens, et la Chine prête à acheter l’Europe aprés les Etats-Unis!
    Les Chinois et les Américains doivent bien se marrer:

    La zone euro s’est ficelée toute seule, la tête dans le sac… et se plaint de ne plus pouvoir bouger, de ne plus y voir!
    Alors que les autres maîtrisent l’émission de leur monnaie, ce qui leur permet un dumping monétaire et les met évidemment à l’abri
    de tout défaut, la zone euro est ficelée par l’orthodoxie monétaire austro-allemande qui, à la fois:
    – empêche à l’intérieur de monétiser les dettes publiques par la BCE
    – entraîne à l’extérieur une monnaie surévaluée qui ruine nos exports
    On connaissait le cas classique des pays déficitaires et à monnaie faible, mais celui de pays déficitaires avec une monnaie trés forte qui les désindustrialise, il fallait être effectivement trés fort pour l’imaginer en dotant la Grèce et l’Allemagne de la même monnaie…
    C’est pourtant ce qu’ont réussi à faire les sociaux-démocrates avec leur conception de l’Europe, Pascal Lamy continuant son numéro à la tête de l’OMC, avec l’ouverture totale à la Chine, pays de 1,3 milliards d’habitants aux salaires dans un rapport de 1 à 30 avec les notres !

    Comme dirait Mélenchon: Qu’ils s’en aillent, tous !

    J’aime

  6. Sam dit :

    Mea culpa…Je n’ai pas creusé la question en profondeur, comme l’ont fait certains…;)

    J’aime

  7. Sam dit :

    Le post au-dessus s’adressait, on l’aura compris, à A.J.Holbecq.

    J’aime

  8. BA dit :

    Les Français hostiles à l’augmentation de l’aide française à la Grèce : 68 % des Français la désapprouvent.

    Les Français désapprouvent largement (68 %) l’augmentation de la contribution financière de 15 milliards d’euros de la France dans le plan d’aide à la Grèce, selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest-France.

    Si 30 % des personnes interrogées se déclarent « tout à fait » hostiles et 38 % « plutôt » hostiles à la décision de la France d’augmenter sa contribution financière, elles sont seulement 32 % à l’approuver, 5 % l’approuvant « tout à fait ».

    Les sympathisants de gauche sont plus nombreux à soutenir le nouveau plan d’aide (42 % contre 30 % des sympathisants de droite), alors que les proches du Front national se montrent les plus hostiles (90 %).

    Interrogés sur les conséquences de la crise grecque, les Français estiment toutefois à une écrasante majorité (84 %) que « si la dette grecque n’est pas sauvée, les difficultés de la zone euro vont s’accroître dangereusement ». D’autre part, ils sont 87 % à estimer que l’argent prêté à la Grèce est de l’argent perdu parce que la Grèce ne pourra jamais le rembourser.

    En mai 2010, deux tiers des Français s’étaient déclarés favorables à une aide française pour parer à la crise traversée par la Grèce au nom de la solidarité européenne (66 %), rappelle l’Ifop qui note « un revirement de l’opinion publique ».

    En décembre 2010, 69 % des Français avaient approuvé l’aide financière à la Grèce et à l’Irlande et en juin 2011, ils étaient 59 % à approuver l’aide financière à la Grèce, selon la même source.

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/09/17/les-francais-hostiles-a-l-augmentation-de-l-aide-francaise-a-la-grece_1573849_3214.html#ens_id=1268560

    J’aime

  9. BA dit :

    Ces deux derniers jours, deux sondages ont été publiés en Allemagne et en France.

    Ces deux sondages sont explosifs.

    Vendredi 16 septembre 2011 :

    66 % des Allemands sont contre l’aide à la Grèce et aux autres Etats surendettés.
    60 % des Allemands pensent que l’Allemagne n’a plus rien à gagner à rester dans l’Union Européenne.

    http://www.faz.net/artikel/C30638/europas-schuldenkrise-82-prozent-halten-merkels-rettungspolitik-fuer-falsch-30687564.html

    Zwei Drittel der Deutschen (66 Prozent) sprechen sich gegen Hilfen für Griechenland oder andere Staaten in der Schuldenkrise aus. Nur 34 Prozent bejahten die Frage, ob es richtig sei, Griechenland und anderen Ländern mit dem Euro-Rettungsfonds zu helfen.
    Nur 40 Prozent sind zudem der Ansicht, dass Deutschland trotz aller Risiken nach wie vor von der Europäischen Union (EU) profitiert. 60 Prozent sehen das anders.

    Deux tiers des Allemands (66 pour cent) se sont prononcés contre l’aide à la Grèce et aux autres pays subissant une crise de la dette. Seulement 34 pour cent ont répondu qu’ils étaient pour aider la Grèce et d’autres pays en utilisant le fonds de sauvetage européen.
    Seuls 40 pour cent des Allemands pensent que l’Allemagne, malgré les risques, gagne à rester dans l’Union européenne (UE). 60 pour cent pensent le contraire.

    Samedi 17 septembre 2011 :

    Les Français hostiles à l’augmentation de l’aide française à la Grèce : 68 % des Français la désapprouvent.

    J’aime

    • chris06 dit :

      @BA

      je vous ai déjà dit, me semble il, qu’il faut faire attention aux sondages, et aux traduction.

      Tout d’abord, 60% des allemands ne pensent pas le « contraire », mais « différement » (sehen anders).

      D’autre part, le sondage note que 58% des allemands veulent des institutions européennes aux compétences renforcées (mehr Kompetenzen der europäischen Institutionen). Bizarre que vous ne l’ayez pas remarqué!

      Tirez en les conclusions que vous souhaitez, mais ma prédiction est que l’Allemagne ne sortira pas de l’Euro ni de l’UE. Pas dans les 5 prochaines années.

      J’aime

      • catherine dit :

        Les stats ou les sondages, c’est comme les bikinis, c’est suggestif mais ça cache l’essentiel, ce n’est pas de moi mais je trouve ça amusant et très vrai aussi bien sûr!

        J’aime

  10. Sam dit :

    @BA

    J’aimerais voir les questions de ces sondages, au moins celui de l’IFOP.

    « Entre faut-il sauver les grecs ? » et « faut-il financer le déficit grec ? », il y a une légère divergence morale et tout l’espace du biais méthodologique.

    Si par contre le sondage proposait divers scénarios d’intervention sur les difficultés de la Grèce – de l’abandon à son sort à une suppression totale ou partielle de ses dettes, en demandant deux réponses – « Quel scénario vous semble le plus prévisible ? » et « Quel scénario vous semble le meilleur pour la Grèce ? »-, ou en proposant de classer les scénarios, par exemple de 1 à 4, on aurait des résultats je crois plus nuancés que ceux que tu présentes.

    Franchement, ça m’étonnerait que l’IFOP ait raisonné ainsi.
    Les sondeurs étaient représentés au diner du Fouquet’s.
    Proposer des scénarios avec une formulation claire sans être exempte de biais sémantiques, c’est pas quelque chose que l’IFOP ou ses confrères ont vraiment l’habitude de faire…

    J’aime

  11. BA dit :

    Un petit dessin d’Iturria, publié le dimanche 18 septembre 2011.

    Un petit dessin qui résume tout :

    http://iturria.blogs.sudouest.fr/archive/2011/09/18/le-trait-d-iturria-du-dimanche-18-septembre-2011.html

    J’aime

  12. Sam dit :

    Vu Sapir a la télé hier; Très pédagogique par rapport à une assemblée majoritairement droite extrême et proche de la finance. Le tableau est noir, la sortie de l’euro pour la Grèce est le meilleur choix, en regard de l’expérience russe. Russie qui a fait faillite, donc et s’est retrouvé deux ans plus tard avec 7 pts de PIB en plus. Contrairement à ce que prédisait les prophètes en dollars et carton-pâte du FMI.
    En face, Estrosi et Cahuzac, zombies d’une politique dépassée et tenue en laisse par la finance, incapable de comprendre – Cahuzac un peu – mais surtout très loin des préoccupations de survie des populations, du drame humain, mentalement gangrénés par le pouvoir et l’argent, sans compter l’autocratisme du sieur Estrosi, figure chaplinesque. Mais fallait-il attendre du Calvi, créature de Lagardère, qu’il invitât un ensemble de personnes réellement à la hauteur morale et avec une lucidité réelle ?..
    Pas le temps d’en dire plus…

    J’aime

    • chris06 dit :

      Tu as oublié Dessertine.

      Quand à Sapir, il y a juste un petit détail qui plombe sa démonstration:

      si la Grèce est obligé de faire défaut en Octobre, ce qui, comme Sapir le démontre, risque fort d’arriver, rien ne peut l’obliger à sortir de l’Euro et de l’UE. Les traités sont très clairs à ce point de vue. Seule elle peut prendre cette décision, sortir de l’UE et de l’Euro.

      Je reste convaincu qu’aucun pays ne fera ce choix, même l’Allemagne.

      C’est ma prédiction pour les 5 années qui viennent.

      On verra bien qui aura raison, Sapir ou moi.

      J’aime

  13. BA dit :

    Mardi 20 septembre 2011 :

    Union Européenne : Bruxelles juge une recapitalisation des banques « peut-être nécessaire ».

    Une nouvelle recapitalisation des banques européennes sera « peut-être nécessaire » en raison de l’aggravation de la crise de la dette, a déclaré mardi le commissaire européen chargé de la Concurrence, Joaquin Almunia lors d’une conférence de presse.

    Il va proposer d’étendre les règles mises en place par la Commission en 2008 et 2009 pour permettre aux gouvernements d’apporter une aide publique à leur secteur bancaire.

    « Malheureusement, avec l’aggravation de la crise des dettes souveraines, de nouvelles banques auront peut-être besoin d’être recapitalisées » en plus des neuf qui n’ont pas réussi les tests de résistance des banques effectués en juillet, a dit M. Almunia.

    Dans ces circonstances, « je vais proposer cette année de prolonger les règles autorisant les aides d’Etat » mises en place en 2008-2009, « afin de permettre aux gouvernements de continuer à aider publiquement leurs banques au-delà de 2011″, a-t-il annoncé.

    Ce recours au financement public doit intervenir « en dernier recours », a-t-il mis en garde, encourageant les banques à se « financer sur les marchés et à prendre toutes les mesures possibles, comme la vente de filiales et la limitation des dividendes, avant de se tourner vers le soutien public ».

    « J’aurais préféré qu’on revienne plus tôt aux règles normales » de concurrence, « et c’était mon intention jusqu’à cet été. Mais la situation à laquelle nous sommes confrontés plaide pour une prolongation du régime existant » permettant aux Etats d’aider leurs banques, a-t-il expliqué.

    http://www.boursorama.com/actualites/ue-bruxelles-juge-une-recapitalisation-des-banques-peut-etre-necessaire-7ec7672092fe85e50bc9c5b7ee1c4f52

    En clair :

    Contribuables européens, préparez-vous à payer.

    Contribuables, vous allez payer pour recapitaliser les banques européennes.

    J’aime

  14. Sam dit :

    Dessertine « et proche de la finance »…
    Pourquoi resterait-elle dans l’euro et l’UE ?..Si elle veut remonter la pente, une dévaluation devrait l’aider. Elle ne peut dévaluer en étant dans l’euro…
    Tu as peut-être raison, l’avenir nous le dira…Qu’est-ce qui te fait penser qu’aucun pays ne prendra ce risque ?..

    J’aime

    • chris06 dit :

      Une dévaluation n’est pas forcément suivie d’une amélioration de la balance commerciale, tout dépend des capacités industrielles et agricoles qui subsistent dans le pays et si les produits importés peuvent être substitués localement. Dans certain cas (eg Argentine, Islande), une dévaluation améliore la balance commerciale, le pays n’a pas besoin de sources externes de financement et il arrive à s’en sortir beaucoup mieux. Mais si tu prend l’exemple des USA et du Royaume Uni, dont le dollar et la livre ont dévalué de plus de 25% par rapport aux monnaies des principaux partenaires commerciaux, c’est le contraire qui s’est produit : la balance commerciale s’est en fait détériorée depuis la dévaluation, les importations ont augmenté plus vite que les exportations.
      Vu le tissus industriel et agricole Grec quasiment inexistant, il est fort possible que la situation économique de la Grèce se détériore après une dévaluation, ses importations augmentant beaucoup plus vite que ses exportations.

      Ce qui me fait penser qu’aucun pays ne prendra ce risque : dans tous les pays de la zone euro, les deux partis de gouvernement (UMP/PS, PP/PSOE, CDU/SPD, etc…) ont toujours réaffirmé qu’ils resteraient dans l’euro et l’UE.

      J’aime

      • gilles dit :

        C’est en effet le risque de cette stratégie et c’est aux grecs d’évaluer les inconvénients et les avantages d’utiliser à nouveau une monnaie nationale.

        Dire que le tissu agricole grec est inexistant est quand même exagéré…

        Au vu de la politique d’austérité qui asphyxie la Grèce, il est fort possible que la situation économique de la Grèce s’améliore en reprenant sa liberté.

        J’aime

        • catherine dit :

          Point de vue d’une non-spécialiste, ça me semble tout à fait juste ce que dit Gilles, surtout les deux derniers paragraphes!

          J’aime

        • chris06 dit :

          @Gilles,

          je ne sais pas quelles sont les sources des données du lien indiqué:

          « L’agriculture grecque produit 21 % de la richesse du pays (P.I.B.) »

          D’après wikipedia, c’est 4% du pib!

          D’après les statistiques d’Eurostat, c’est 10,2 milliards en 2010. Rapporté à un pib de 250 milliards, cela donne aussi 4%.

          4% c’est quand même pas 21%!

          J’aime

        • catherine dit :

          Pas besoin d’aller voir les stats machin ou bidule, n’êtes-vous jamais aller en Grèce Chris pour ignorer l’empreinte agricole de ce beau pays?

          J’aime

        • chris06 dit :

          J’y suis allé trois fois, un de mes pays préférés. Mais je sais aussi que ce n’est pas avec les yeux et les sentiments qu’on peut évaluer les chances de redressement économique d’un pays, même quand il est aussi beau et riche de culture que la Grèce!
          L’empreinte agricole de la Grèce est indéniable, mais tout ça ne produit que 4% de la richesse nationale.

          J’aime

        • catherine dit :

          Admettons qu’il en soit comme vous dites, n’empêche, ce n’est pas en anémiant un pays comme c’est le cas aujourdhui, qu’il recouvrira sa richesse. Le sang qui circule là-bas, j’entends la monnaie bien sûr, est vicié, perclu d’hypertrophies qui vont finir par asphyxier ce pays en attendant que les autres pays y compris nous, suivions le même traitement. Aux mêmes causes, mêmes effets, non?

          J’aime

        • chris06 dit :

          oui, la monnaie est viciée, comme tu dis, mais l’euro c’est un rideau de fumée pour cacher le vrai problème : le système monétaire international des changes flottants. Les quatre monnaies principales, dollar, euro, yen, livre et les économies qui les émettent ont toutes fondamentalement les mêmes problèmes et cela remonte à 1971. Il est urgent d’appeler un nouveau Bretton Woods. Un retour aux monnaies nationales livrées à elles mêmes dans le système actuel cela ne sera qu’encore plus source de volatilité et de profits pour les spéculateurs sur les paires de changes. Et cela ne changera rien à la crise.

          J’aime

        • catherine dit :

          Rideau de fumée pour cacher le vrai problème, je suis ok, c’est l’intuition que j’en ai moi aussi. Mais dis-moi, pour reprendre ce que dit Albert Einstein, phrase que j’écris à nouveau car nous devrions nous en souvenir toujours: « On ne change pas un système en gardant le mode de pensée qui l’a engendré ». Peut-on penser en terme de nouveau Bretton Woods ? N’est-ce pas quelque chose de totalement neuf sans aucun point d’accroche avec ce fameux Bretton Woods qu’il nous faudraIt penser, créer?? Car penser sur l’archéologie Bretton Woods c’est encore construire sur ses vestiges, non?

          J’aime

        • chris06 dit :

          Quand je dis un nouveau Bretton Woods, c’est le principe par lequel les taux de changes entre monnaies sont fixés par les gouvernements des nations et non par les marchés. C’est la condition indispensable pour redonner le contrôle de leurs monnaies aux peuples. Pas la même architecture que Bretton Woods bien sûr où le dollar était la seule monnaie de référence par rapport à un étalon de change or.
          Dans un premier temps, on peut utiliser les DTS comme étalon commun de référence ce qui peut être mis en place immédiatement. Dans un deuxième temps on pourra transiter vers un système de type Bancor tel qu’il fut proposé par Keynes.

          Si j’étais Sarkozy et Merkel, je déciderais unilatéralement de retirer l’euro du système de convertibilité et annoncerait un crawling peg plus contrôle des changes sortants comme le fait la Chine avec son Yuan. Vu que la zone euro a une balance des paiements excédentaire cela ne poserait aucun problème pour payer nos importations hors zone euro. Vu que l’euro représente tout de même 27% des réserves mondiales, cela forcerait les gouvernements du G20 à organiser d’urgence ce nouveau Bretton Woods.

          Nous avons les cartes en mains, il s’agit maintenant que ceux que nous avons élus les jouent!

          J’aime

        • catherine dit :

          Oui, Chris, j’entends bien et sur le principe de redonner des prérogatives à nos gouvernements au détriment des marchés, ça me semble plutôt juste ton raisonnement.

          Mais ce raisonnement juste ne marche pas dans notre système foireux où nos gouvernants se prostituent aux lobbies financiers pour réduire à néant nos anciennes souverainetés nationales qui n’ont plus de souveraines que le nom, non?

          Elles ont perdu toute leur substance nos anciennes souverainetés, ce sont leurs lambeaux qui s’épuisent dans le fantôme de leur nom.

          Leur nom est un spectre, un creux, qui résonne bien tristement je trouve.

          Alors, comment pourrions-nous compter sur elles, ces pseudo-souverainetés, alors qu’elles nous disent, nous hurlent, tous les jours, leurs macabres traîtrises.

          On peut raisonner juste sur des bases sableuses, c’est ça le danger je crois.

          J’aime

  15. Sam dit :

    Zut, encore oublié, mon mess était pour Chris06

    J’aime

  16. BA dit :

    Banques : l’Union Européenne fait volte-face et reconnaît un besoin de recapitalisation.

    La Commission européenne a reconnu mardi que de nouvelles banques allaient vraisemblablement devoir être recapitalisées en raison de la crise de la dette, un aveu qui contraste avec la position de déni maintenue jusqu’ici par Bruxelles, notamment face aux appels du FMI.

    « Malheureusement, avec l’aggravation de la crise des dettes souveraines, de nouvelles banques auront peut-être besoin d’être recapitalisées » en plus des neuf qui n’ont pas réussi les tests de résistance effectués en juillet, a déclaré au cours d’une conférence de presse le commissaire à la Concurrence, Joaquin Almunia.

    Dans ces circonstances, « je vais proposer cette année de prolonger les règles » mises en place en 2008-2009, après la faillite de Lehman Brothers, « afin de permettre aux gouvernements de continuer à aider publiquement leurs banques au-delà de 2011 », a-t-il annoncé.

    Ces déclarations ont coïncidé avec la publication des prévisions semestrielles du Fonds monétaire international, qui a souligné que « le niveau relativement bas de capitalisation des banques de la zone euro est une source d’inquiétude ».

    « Des difficultés dans un pays peuvent rapidement s’étendre à l’Europe. De là, cela pourrait se déplacer aux Etats-Unis — via des détenteurs d’actifs européens — et au reste du monde », souligne le FMI.

    Sa directrice, Christine Lagarde, s’était attirée une volée de bois vert en Europe, aussi bien de la part de grandes banques que de gouvernements, lorsqu’elle avait déclaré, fin août, que face aux risques entraînés par la crise de la dette publique et la faiblesse de la croissance, les banques européennes avaient un besoin « urgent » de recapitalisation.

    Petit à petit, plusieurs voix se sont toutefois élevées pour rejoindre cette position. En marge de la réunion des ministres des Finances européens vendredi et samedi à Wroclaw (Pologne), le ministre suédois des Finances Anders Borg ou sa collègue espagnole Elena Salgado ont ainsi plaidé pour une recapitalisation.

    Mais les services du commissaire européen chargé des Affaires économiques, Olli Rehn, rappelaient encore récemment que « les banques européennes sont mieux capitalisées qu’elles ne l’étaient il y a un an ».

    « Il semble qu’il y a eu un tournant à 180 degrés dans toute une série de pays en réponse à notre diagnostic », a commenté sur France 24 l’économiste en chef du FMI, Olivier Blanchard.

    Après les propos de Mme Lagarde, « la réaction initiale, c’est : « Monsieur, nos banques sont en parfait état. » La position maintenant de la plupart des pays européens c’est : « Oui, on a un problème », il faut en effet remettre du capital dans les banques. », a-t-il estimé.

    Manifestement, avec les craintes de contagion de la crise de la dette, alimentées par la possibilité d’un défaut de paiement de la Grèce et la dégradation mardi de la note du crédit de l’Italie, l’analyse semble avoir changé à Bruxelles.

    « Nous ne voulons pas assister à une crise systémique », a expliqué M. Almunia. « Sans une solution rapide, en fin de compte la facture ne fera que s’alourdir et les banques ne pourront plus remplir leur rôle crucial de financement de la croissance ».

    Le commissaire européen a reconnu qu’il aurait « préféré qu’on revienne plus tôt aux règles normales » de concurrence dans le secteur bancaire. « C’était mon intention jusqu’à cet été. Mais la situation à laquelle nous sommes confrontés plaide pour une prolongation du régime existant » permettant aux Etats européens d’aider leurs banques, a-t-il expliqué.

    Mme Lagarde avait jugé que la meilleure solution serait « une recapitalisation substantielle et obligatoire avec des fonds privés et publics « si nécessaire ».

    En tout état de cause, faire appel au financement public ne doit intervenir qu' »en dernier recours », a mis en garde M. Almunia, encourageant les banques à se « financer sur les marchés et à prendre toutes les mesures possibles, comme la vente de filiales et la limitation des dividendes, avant de se tourner vers le soutien public ».

    Le gouverneur de la Banque centrale finlandaise, Erkki Liikanen, qui a lui-même plaidé lundi pour une recapitalisation des banques, a jugé également que c’était « avant tout la tâche des actionnaires ».

    Pour M. Blanchard toutefois, « si pour une raison ou pour une autre, elles ne lèvent pas les fonds sur les marchés financiers, à ce moment là », il faudra envisager « une aide publique, une intervention publique », sous forme de « prise de participations des Etats ».

    http://www.boursorama.com/actualites/banques-l-ue-fait-volte-face-et-reconnait-un-besoin-de-recapitalisation-9ac7e70e3fb3b3597272a6bb1ae16baf

    En clair :

    Contribuables européens, préparez-vous à payer.

    Contribuables, vous allez payer pour recapitaliser les banques européennes.

    J’aime

  17. BA dit :

    Mercredi 21 septembre 2011 :

    La Grèce fera défaut mais ne quittera pas la zone euro (agence de notation Fitch).

    La Grèce, embourbée dans la crise de la dette, va se retrouver en défaut de paiement mais ne quittera pas la zone euro, car les coûts d’une telle décision seraient trop élevés non seulement pour Athènes mais pour l’ensemble de l’Europe, a indiqué mercredi Fitch.

    « Fitch s’attend à ce que la Grèce se retrouve en défaut de paiement, mais le pays ne va pas quitter la zone euro », a indiqué l’agence de notation dans une étude.

    « Si la Grèce quittait la zone euro, cela établirait un précédent qui pourrait mortellement déstabiliser l’ensemble de la zone euro », a ajouté l’agence, qui a attribué une note de dette à long terme « CCC » à la Grèce, soit un émetteur présentant un véritable risque de non-remboursement.

    « L’implication du secteur privé qui a été convenue en juillet signifie qu’il y aura un échange de titres de dettes par les grandes banques détentrices de dette grecque. Nous estimons que cela équivaut à un défaut de paiement », a expliqué à l’AFP Douglas Renwick, analyste à Fitch.

    En juillet, des banques et assureurs créanciers de la Grèce, membres de l’Institut de la finance internationale (IIF), ont offert à Athènes de réduire volontairement leurs prétentions afin d’aider le pays à sortir de la crise économique, une mesure qui les obligerait à renoncer à 20% des montants prêtés, selon les analystes.

    Même avec une implication du secteur privé, prévue par le nouveau plan de soutien à la Grèce, le niveau d’endettement d’Athènes sera encore « extrêmement élevé », a prévenu M. Renwick.

    Le Fonds monétaire international (FMI) a en effet fortement relevé mardi le pic de la dette publique de la Grèce à 189 % du produit intérieur brut (PIB) en 2012, contre 172 % auparavant.

    La projection de déficit a aussi été révisée à 8 % du PIB, contre 7,6 % auparavant.

    J’aime

  18. Sam dit :

    @BA

    « La Grèce, embourbée dans la crise de la dette, va se retrouver en défaut de paiement mais ne quittera pas la zone euro, car les coûts d’une telle décision seraient trop élevés non seulement pour Athènes mais pour l’ensemble de l’Europe, a indiqué mercredi Fitch. »

    Si elle garde l’euro, après son défaut, elle sera plombée par l’impossibilité de reprendre la maîtrise de sa monnaie, de dévaluer compétitivement, ou autre, me semble-t-il…
    Qu’en pensent les cadors monétaires sur le plateau ?..;)

    J’aime

    • catherine dit :

      Je ne suis pas un cador monétaire comme tu les appelles de tes voeux, mais je réponds quand même, tant pis!

      Qu’elle garde l’euro ou pas, la pôvre Grèce, en l’état actuel, c’est mal partie pour elle.

      iL FAUT SORTIR de ce système d’endettement, il n’y a pas de dette, c’est une fausse dette indûment réclamée.

      Cet argent qu’on lui réclame et qu’on nous réclamera bientôt, c’est de l’argent volé et tant pis pour ceux qui auront à y perdre des plumes, il fallait qu’ils soient vigilants, attentifs et ne pas être toujours alléchés par l’odeur du profit, c’est ça être responsable, c’est répondre de nos actes.

      C’est d’un tout autre système qu’il nous faut, il faut penser autrement car ce mode de pensée nous conduit tout droit là où il veut nous conduire, c’est à dire à la mort de tout esprit communautaire au profit des rapaces qui osent nous faire la messe. Tout le reste me semble bavardage futile et dérisoire!

      J’aime

    • A-J Holbecq dit :

      J’ai failli ne pas oser répondre… 😉
      Bien sur, tu as raison, c’est une vraie sottise qu’a écrit Fitch, car même si elle n’a plus d’intérêts à payer, elle ne pourra pas quand même rapidement équilibrer ses soldes budgétaires et de commerce extérieur.

      J’aime

    • chris06 dit :

      Que signifie un défaut de paiement? C’est le fait que la Grèce ne remplit pas vis à vis de ses créanciers les obligations de paiement jusqu’alors contractées. Pour une entreprise privée cela peut déclencher une procédure de liquidation judiciaire mais pour un état il n’existe pas de jurisprudence internationale à ce sujet et cela déclenche des négociations avec les créanciers (sans oublier bien sûr les CDS dont une grande partie ont été souscrits auprès d’établissements financiers américains pour la Grèce).
      Il est impossible de prévoir l’issue de ces négociations, mais disons que le gouvernement Grec choisira toujours préférentiellement le chemin de plus faible résistance. Je pense qu’il est quasiment certain que le gouvernement Grec (et les autres gouvernements de l’eurozone) voudront rassurer les marchés et annonceront que la Grèce restera dans l’eurozone et l’UE. Après cela, quelle forme prendront ces négociations et quelle en sera l’issue, l’avenir nous le dira bientôt!

      Dans tout les cas, avec ou sans euro, il sera impossible à la Grèce d’équilibrer son solde budgétaire et sa balance de paiements immédiatement, ce qui veut dire qu’elle aura des besoins de financement extérieurs pour un certain temps. Il sera impossible à la Grèce d’introduire le Drachme et qu’il soit accepté immédiatement comme monnaie pour des transactions internationales et flotté sur les marchés. Quand au financement extérieur, qui sera suffisamment con pour prêter en Drachme à la Grèce sachant pertinemment que le Drachme va se prendre une dévaluation phénoménale?
      Si la Grèce introduit le Drachme pour son économie locale et le dévalue de 50% par rapport à l’euro mais continue à devoir se financer à l’extérieur en euros et payer ses importations en euros cela revient à diviser les salaires par deux en euros. Qu’elle le fasse en Drachmes ou en euros, croyez vous que le peuple Grec sera dupe et l’acceptera mieux en Drachmes qu’en euros?
      Non, je crois que le scénario décrit par Fitch est beaucoup plus réaliste que celui décrit par Sapir.

      J’aime

      • catherine dit :

        Encore une fois, c’est juste ce que tu dis Chris, tant que l’on reste dans la prison idéologique dans laquelle on ne cesse et cessera de se débattre encore, et encore aussi longtemps que l’on aura pas compris que ce ne sont pas les conditons de vie à l’intérieur de la prison qu’il faut changer, mais la prison elle-même!

        Vous allez pouvoir discuter pendant des lustres sur les avantages ou les inconvénients de telle ou telle hypothétique voie de sortie cela restera toujours une voie sans issue pour la communauté. Seuls quelques uns en tireront bénéfice les autres seront prisonniers et subiront les diktats immanents à cette structuration geôlière

        J’aime

        • chris06 dit :

          comme je l’ai dit, un retour au Drachme ne résoudra rien pour les Grecs. Ce sont l’ensemble des monnaies du système monétaire international des changes flottants qui doivent sortir au plus vite de ce système débile!

          J’aime

        • catherine dit :

          Je ne veux pas trop rentrer dans les détails de l’économétrie « distinguée », enfin ni trop, ni trop peu, car j’ai l’impression que ça va me piéger, m’empêcher d’ouvrir des portes. Ceci dit je remercie tous ceux qui se coltinent à cette lourde tâche car c’est nécessaire absolument j’en suis convaincue pour contrecarrer toutes les conneries qui sont dites partout, mais je crois que certaines personnes doivent s’en préserver de cette spécialité, pour garder comme un oeil neuf, en fait ,je crois qu’il faut les deux yeux pour être « juste », celui du spécialiste et Dieu s’il y en a ici, et celui du généraliste, celui qui regarde de loin, à distance, et l’on sait que lorsqu’on a un texte trop près des yeux, c’est difficile de lire.
          Ce blog nous offre cette vision binoculaire et c’est une aubaine je trouve.

          Bref!

          Le système si on le pense tel que le système actuel veut que nous le pensions, nous fait nous balancer entre le oui et le non des réponses envisageables telles qu’on peut les lire ici ou là, avec entre les deux, des degrés divers et variés , mais les variables sont donnés par le système lui-même, c’est lui le créateur du jeu et du coup cela nous empêche de penser autre chose que ce que ces relations torves nous donnent à penser, un enfermement autistique. Bref c’est le serpent qui se mord la queue!

          La réalité, nous la construisons toi, moi, les autres, nous sommes co-constructeurs de la réalité économique que nous déplorons. Si nous acceptons de nous plier aux régles du jeu truqué auxquelles les autorités de toute obédience veulent nous faire jouer, alors c’est peine perdue rien n’en sortira que ce que le système aura lui même prévu.

          C’est truqué, un point c’est tout, il faudra pourtant l’admettre car ne pas rentrer de plein pieds dans l’intelligence des expériences et des événements malheureux qui ne cessent de glaner notre quotidien, le quotidien de la majorité j’entends, cela aura un prix car tout se paye, c’est la loi de la causalité et de ses effets, et on a pas fini de compter les défaites.

          Je radote, mais il faut cesser d’actionner la volonté des possibles réponses en fonction des déterminismes idéologiques dans lesquels on nous enferme et laisser voguer l’imagination.

          Seule l’imagination porte en elle la puissance d’actualisation des potentialités qui nous habitent. il faut laisser nos rêves vivre et ne pas les assassiner dans l’oeuf. Tout est possible, tout est possible, tout est possible, mais il faut sortir de cette fausse logique, et jouer un autre jeu que celui-là avec d’autres régles! il faut oser, oser autre chose de neuf!

          J’aime

    • chris06 dit :

      Le gouvernement grec évoque trois scénarios de sortie de crise

      Deux des scénarios envisagés sont soit un défaut désordonné, soit la mise en œuvre du deuxième plan de sauvetage de 109 milliards d’euros convenu le 21 juillet dernier…
      Une troisième piste explorée est celle d’un défaut ordonné avec une décote de 50 % pour les détenteurs de dette souveraine.

      Sur les cinq premiers mois de 2011,le déficit public Grec était de 10,3 milliards, dont 5,8 milliards de dépenses au service de la dette (56% du déficit). La balance des paiements pour les cinq premiers mois était en déficit de 14,2 milliards.
      Sachant qu’on a toujours l’identité macro-économique:
      déficit public = balance des paiements + solde privé domestique
      on voit que dans le cas de la Grèce le déficit public va devoir être financé intégralement par des créanciers étrangers.

      Si on suit le scénario d’un défaut ordonné de 50% ceci permettrait donc de réduire le déficit de l’ordre de 28%.

      J’aime

  19. Sam dit :

    @Catherine

    Tu as bien fait de t’autoriser à t’autoriser..;)
    Évidemment tu as raison, Catherine.
    Mais il faut le dire, le répéter, le rabâcher. LEUR dette bouffe NOS vies. L’enjeu c’est combattre le bulldozer médiatique.
    Déjà, les gens savent pas qu’on emprunte à ceux qui nous ruinent d’abord, ensuite, ils ont même pas idée que l’Etat pourrait avoir le contrôle de la monnaie, que ça toujours été comme ça, en réalité, sauf une parenthèse de temps minuscule.
    Pas facile, hein ?…Qd je vois des émissions comme celle de Calvi, avec 6 racailles pour un Sapir. Tout ça très sérieux, l’argument d’autorité alimentant les arguments économiques que tout le monde croit naturels, après 20 ans de perfusion libérale – métaphore spécialement choisie pour les personnels de l’hôpital public – ça m’ébranle un peu.
    Haut les cœurs !…

    @A-J Hollbecq

    Je me disais aussi, ce Fitch il est peu surévalué…;)

    Il a dû écrire ça en service commandé…

    J’aime

  20. postjorion dit :

    N’oubliez pas de lire de temps à autre les sélections Natixis …

    Natixis

    __________________

    Merci à tou(te)s pour vos commentaires pertinents.

    J’aime

  21. BA dit :

    Vendredi 23 septembre 2011 :

    «Risque de crise systémique», estime Jean-Pierre Jouyet.

    Le président de l’Autorité des marchés financiers (AMF) Jean-Pierre Jouyet a parlé vendredi de «situation, très très préoccupante» sur les marchés et s’est inquiété d’un «risque de crise systémique» capable de faire plonger toute la planète dans la récession.

    «Nous sommes dans une situation mondiale de crise» avec, «devant nous, un risque de crise systémique», c’est-à-dire d’un effondrement de l’ensemble du système économique mondial, a relevé Jean-Pierre Jouyet, interrogé sur France Inter.

    Cette situation est due à « un endettement au Japon très fort, des déséquilibres américains qui sont extrêmement profonds malgré des plans de relance qui ne donnent pas de grand résultat, et, en Europe, à la crise des dettes souveraines », a expliqué l’ancien secrétaire d’Etat aux Affaires européennes.

    «Nous devons prendre des mesures urgentes au niveau international», a-t-il ajouté, en espérant que «les Européens, les Américains et le Fonds monétaire international (FMI) vont au moins arriver à émettre un diagnostic partagé».

    «Ce qu’attendent les marchés», a-t-il insisté, «c’est d’y voir un peu plus clair».

    «On est dans une situation d’une crise d’endettement qui, en 2008, était caractérisée par une montée de la dette privée et qui, aujourd’hui, est caractérisée par une montée de dettes publiques, de déficits publics et de déséquilibres dans toutes les économies mondiales», a-t-il résumé.

    «Il se trouve que l’Europe est l’épicentre de cette crise». «On n’est pas dans une situation meilleure qu’en 2008», a-t-il mis en garde.

    http://www.20minutes.fr/ledirect/793030/risque-crise-systemique-estime-jean-pierre-jouyet

    J’aime

  22. BA dit :

    Les bourses tombent de Charybde en Scylla.

    Les banques pourraient avoir besoin de 4000 milliards de dollars, selon la BRI.

    Le secteur bancaire a été malmené alors que la recapitalisation de certaines banques européennes est désormais présentée comme inévitable. De plus, le spectre de l’assèchement de crédit a rejailli. Les banques européennes pourraient faire face à des besoins de liquidités à court terme d’au moins 4000 milliards de dollars, selon une étude de la Banque de règlements internationaux (BRI) rendue publique il y a une semaine, mais passée inaperçue.

    En France, le président de l’Autorité des marchés financiers a parlé de «situation très, très préoccupante» et s’est inquiété d’un «risque de crise systémique» ­capable de faire plonger toute la ­planète dans la récession.

    Source : Le Temps, samedi 24 septembre 2011.

    http://81.27.130.64/economie_finance

    J’aime

Les commentaires sont fermés.